St Estèphe

Notre programme d'activités pour découvrir Saint-Estèphe

                           La Maison du Vin de Saint-Estèphe est fermée exceptionnellement jusqu'à la fin des travaux,

                                                                                 elle réouvrira début août 2020



Tourisme, vins et architecture

...ses habitants, son patrimoine architectural, ses vins, sa gastronomie, sa qualité de vie, son environnement, autant de raisons de prendre le temps de vous arrêter et découvrir notre commune.


Château St Estèphe

Classés Crus Bourgeois supérieur depuis 1932

Maintenus au rang de Crus Bourgeois en 2003, ces deux noms sont l'image d'une grande signature.
Ceci n'est pas le fruit du hasard, la vinification traditionnelle servie par des installations vinicoles récentes, permet de préserver les caractéristiques d'un terroir exceptionnel.

Régulièrement salués par la presse (Revue du Vin de France, Gault Millau, Gilbert & Gaillard, Millésimes...) ces vins vieillis en fûts de chêne merrain, dans une cave parfaitement adaptée, exprimeront leurs bouquets aux arômes fins et complexes où dominent avec délicatesse, tanins, fruits rouges, associés à des notes de grillés, et d'épices selon les millésimes.

ST. ESTÈPHE, SON HISTOIRE, SON PATRIMOINE, SON TERROIR, SON VIGNOBLE

L'origine du nom ST. ESTÈPHE est vraisemblablement liée à une déformation de SAINT-ETIENNE, transformé en ESTEPHE dans le parler local.
Bien que la vigne soit apparue avec les romains, sous l'impulsion des gaulois et des médullis, peuplade autochtone d'origine celte, comme pour beaucoup de terroirs, on y note l'apparition de domaines viticoles déjà constitués à partir du XIIIe Siècle.

BALADE à ST. ESTÈPHE

Le Médoc est au nord-ouest de Bordeaux vers l'océan. Un jardin au bord de l'eau. En traversant ce Médoc pour aller à Saint-Estèphe, vous allez admirer des rangs de vignes alignés au cordeau, s'épanouissant sur un sol graveleux qui impose à la vigne d'aller chercher très profondément sa nourriture, et ponctués de magnifiques châteaux, pour beaucoup du 19° siècle. Vous venez admirer à Saint-Estèphe, ce nom magique de réputation mondiale qui fait rêver tous les passionnés du vin. Pour arriver à Saint-Estèphe, prenez la N° 215, puis après la rocade prenez la D2 en direction de Blanquefort. Après Pauillac, direction Saint-Estèphe, après d'être passé devant le château Cos D'Estournel direction Leyssac et Saint-Estèphe.

Les chemins serpentent les vignes et longent quelquefois un petit bois. On peut admirer des bâtiments, les Châteaux et leurs grilles, et des points de vue permettent de vérifier que la vigne est ici en Médoc, implantée sur les collines ou croupes de graves. Il y a aussi un jardin à la française dans une propriété et on peut apercevoir des petits jardins potagers en contrebas du village. Au milieu des vignes se dresse une magnifique chapelle en haut de la colline. Et puis... des rosiers, beaucoup de rosiers. Cette présence en bout de rang est très fréquente dans le vignoble. Outre l'aspect esthétique qui confère un air de jardin bien entretenu à la vigne, ceux-ci servaient au siècle dernier à prévenir l'attaque du mildiou. Les parasites de la vigne étant à peu près les mêmes que ceux de l'arbuste, il suffisait d'observer l'état du rosier, en bout de rang, pour prévenir une attaque de mildiou ou d'oïdium, ou la présence intempestive de puceron.

A l'ombre de cette sentinelle de pierres blondes on profite du point de vue sur le village de, l'estuaire et les vignes. En se promenant vous longerez des chais, des parcs, des dépendances, du XVIIe ou XVIIIe siècle, un beau décor de contes et de légendes. Tous ont une histoire à vous raconter... Les différents villages de ST. ESTÈPHE s'étirent à l'intérieur d'un demi-cercle, dont le centre est à peu près le hameau de Meyney. Ce lieu est le berceau du vignoble stéphanois. Impossible à dater avec précision, la viticulture y fut probablement implantée dès l'époque gallo-romaine. La maison de « Coley » dépendait de la seigneurie de Calon, qui fut l'une des plus vastes du Médoc jusqu'à Louis XIII. Un siècle avant la fureur de planter, la vigne y fructifiait de façon plus large que dans les autres paroisses et ceci grâce à l'ordre religieux des Feuillants qui s'y était établi.

A partir de Meyney, et dans le sens des aiguilles d'une montre, le hameau de Marbuzet dont à l'intersection de la rue du 8 mai 1945 et du chemin de la fontaine, vous trouverez la fontaine qui est une des plus belles de la région. Ensuite Cos, aux confins de la petite vallée du Breuil. Continuant la ronde, il y a Ladouys, Blanquet, l'Hôpital de Mignot, le Cendrayre, Leyssac, village rival du « bourg » où se trouvait autrefois la gare ferrovivaire aujourd'hui désaffectée. Il y a Brame-Hame un joli nom gascon qui veut dire « pleure-la-faim », plus loin, troupian, Les Pradines, Lavillotte, Laujac, Pez, ou trouverez une fontaine l'Héréteyre, Aillan, sur la rue de la fontaine : une de chaque côté de la route, le Paluda, Saint-Corbian, se trouve une autre fontaine, situé en bas de la rue de Pigot, et le Boscq.

Le village est composé essentiellement de maisons en pierre. Sur la place se trouve la sublime église baroque rebâtie au XVIIIe. Traditionaliste, la commune de ST. ESTÈPHE offre au visiteur un aspect qui globalement appartient au passé. L'habitat se répartit en vingt-six villages ou hameaux. Le bourg proprement dit contient une cinquante de maisons, pour la plupart de style XIXe siècle et l'église paroissiale avec sa petite place fermée. Autour d'elle se dessinent cinq quartiers : La Croix, Picard, Canteloup, Fontaugé et le Port. Le port à ce jour n'a plus beaucoup d'activité. On y trouve quelques maisons ainsi que le bar restaurant et l'aire de repos et pique-nique qui permet à la belle saison, soit de prendre un pot soit déjeuner en regardant passer les bateaux. Autrefois cet endroit s'appelait la Chapelle. Les bateaux et les pêcheurs y faisaient dire leur messe et y fixaient leur ex-voto. Pour donner un genre « new-look » au site, il s'appelle aujourd'hui les Allées Marines. C'est un lieu paisible. Une fois par an, la traditionnelle « foire à la chapelle » cette tradition remonte au moyen âge. On y trouve de tout, on peut acheter un bleu de travail, un ticket de manège, des sachets de berlingots, des voitures, des vins à déguster, une restauration sur place, de l'ail et des oignons, traditionnellement, elle s'appelle la foire de L'ail et de l'Oignon, des produits régionaux, des animations... Elle a lieu autour du dimanche de la Nativité de la Vierge début septembre. Au port de la Chapelle, vous aboutissez ainsi derrière le hameau du port, à la hauteur d'un ancien moulin qui rappelle l'importance de l'activité de cette région avant que la vigne n'ait pris son essor.

En bouclant le circuit, si on retourne au port, sur la belle route du bord de l'eau construite en 1968 qui fait communiquer directement ST. ESTÈPHE à PAUILLAC.

Sur ce bord de la rivière, le fleuve y est impassible et vous permet d'apprécier des paysages sans cesse renouvelés. Cet estuaire qui est le régulateur thermique qui modère les rigueurs du climat, empêche le gel des terres. Les paysages de l'estuaire, aujourd'hui encore sont changeants et contrastés. Le ciel n'est jamais gris très longtemps. La brume matinale peut s'évaporer en quelques instants. L'après midi, c'est chaud et ensoleillé. L'influence des vents océaniques, les flux et reflux des marées ainsi que l'alternance des forêts et des marais créent une illusion de mouvement permanent. Ce fleuve marque ainsi fortement l'esprit des lieux. Les gens d'ici vivent au rythme du fleuve. Il leur inspire un respect profond mais aussi une crainte justifiée.

On y trouve tout le long de la Gironde, l'élégant Carrelet, juché sur de longs pieux en acacia, le ponton s'avance sur le fleuve, équipé d'un filet carré et surmonté d'une cabane en bois, dont certains sont personnalisées. C'est un vrai patrimoine local à fleur d'eau, on en trouve 550 sur tout l'estuaire. La façade Est de Saint-Estèphe, qui longe cet estuaire possède la plus grande densité de cabanes de cette rive gauche.

L'activité de pêche est encore importante dans l'estuaire. Le bord de la route est assez large pour accueillir le promeneur, sans avoir à marcher sur l'asphalte.

Elle permet une vision du vignoble, on traverse les prairies de palus et on observe la naissance des croupes graveleuses avec leurs sommets couronnés de châteaux clochetonnés. On y voit les vestiges « les pylônes » à tourterelles, petites tours en bois aux plates-formes dissimulées par des brandes de genêt, qui servaient au mois de mai pour guetter le retour vers le nord des ces oiseaux migrateurs. La chasse à la tourterelle était aussi sacrée que ancestrale.
Les produits du terroir que seul le Médoc peut vous offrir ; Sans hésitation l'agneau, l'entrecôte sur les sarments, les cèpes, l'anguille, la lamproie à la bordelaise.... L'art culinaire au rendez-vous....

LES FONTAINES VIVRE A ST. ESTÈPHE

Les 4 fontaines ont une armature en pierre et dans chacune d'entre elles, on peut encore voir une source qui coule et qui les alimente. Les fontaines de Aillan ont été bâties pour servir de lavoirs. Il est à noter qu'un lavoir se trouve également, chemin de Bocq, avec des murs en pierre et des ouvertures en forme d'ogive rappelant quelque peu l'architecture gothique. Ce lavoir est aussi alimenté, faiblement par une source. Il s'agirait à priori de la source du plateau de Houissant, qui coule encore jusqu'à la majeure partie des puits de Leyssac.
Une autre fontaine se trouvait encore, il y a quelques années, en contrebas devant le mur du Château Phélan Ségur. Elle aussi servait jadis de lavoir pour les gens du Bourg. Ce lavoir comme ses alentours étaient pavés de pierres. Cette fontaine a été rachetée par le Château Phélan Ségur et n'est plus aujourd'hui qu'un souvenir pour les stéphanois.

LE CIMETIERE

Mémoire de Pierre, article de Madame Michele Morlat Tardat pour le Journal du Médoc, 6 novembre 1998. Le monument aux morts et l'art.

« On se trouve en face d'œuvres qui ne sont pas issues des sources les plus profondes du pays, mais inspirées par un art officiel patronné par des mandarins et leurs élèves. » C'est ainsi que Gaston Leroux (1854-1942) qui a signé trois monuments en Médoc (Saint-Estèphe, Saint-Laurent et Pauillac) fut le sculpteur officiel de la ville de Bordeaux, professeur de statuaires et directeur de l'école des beaux-arts.

Les épigraphes pour mémoire. Sur quelques-uns figure la date de l'inauguration : 1926 pour Saint-Estèphe. Vient enfin la liste des morts, la plupart du temps par ordre alphabétique (les grades disparaissaient, tous sont au tableau d'honneur) parfois par année. Les morts des suites de guerre y figurent aussi (4). Variation médocaines sur un thème : La patrie : le monument chrétien (infirmière devant la croix)

Le financement : Le 25 novembre 1919, l'état vote le principe d'une subvention modulable selon les dépenses effectuées par les communes. Le 30 juillet 1920, les modalités sont données : les sommes allouées sont proportionnelles au pourcentage des morts nés ou résidant dans la commune, par rapport au recensement de 1911 et inversement proportionnelles à la valeur du centime communal démographique de l'année de l'attribution. Des barèmes établis, il ressort que le maximum alloué représentera 25% de la dépense. Si l'on trouve trace dans les délibérations des conseils municipaux des demandes de subvention comme à Saint-Estèphe (septembre et novembre 1920) on ne sait pas si elles ont abouti. De nombreuses municipalités votent une subvention. A Saint-Estèphe, 6 000 francs. De plus, toutes les municipalités lancent une souscription publique à leur initiative ou à celle de comités mixtes comprenant élus et curés, instituteur, sociétés de bienfaisance, à Saint-Estèphe, propriétaires viticoles, le député Mandel, les veuves. A Saint-Estèphe, où le village a été quadrillé en différents quartiers, la souscription rapporte 18 150,75 francs. Certains notables ont donné 200 francs, une veuve 5 francs...

Structure et ornementation. D'abord, le choix fut fait en fonction des possibilités de la commune, mais aussi de la confiance accordée à l'architecte, l'artiste ou l'artisan et enfin de la « mode ». En Médoc, tous auront une ligne verticale. Le témoignage, le signal doit être visible de loin. C'est avec des formes antiques, l'obélisque, la pyramide, la stèle, le fût de colonne, « bases de la grammaire des styles néoclassique », qu'on célèbre le culte des héros. Surmontés d'un pyramidon, d'une croix, d'une croix de guerre, d'un coq ou d'une statue, ils dévident la litanie artistique de la mort monumentale. Les matériaux seront parfois issus de la démolition, pour le socle de celui de Saint-Estèphe c'est le granit et le bronze. Les attributs, souvent allégoriques, représenteront en sculpture ronde, bosse ou bas-relief, en statues, des personnages féminins symboliques ou laïques, infirmière, victoire, Patrie. Surtout le poilu, de garde, au repos, au combat, blessé, mourant, mort...Il passe des bras des anges blancs, les infirmières, à ceux de ces statues anges et femmes à la fois. Le voilà petit, léger. L'allégorie féminine est un langage connu pour les artistes. Annette Becker, historienne, va plus loin : « Elle avait aussi l'avantage de laisser la femme à une place, celle du symbole, où elle ne risquait pas de revendiquer la moitié du monde... »

A ajouter le coq, devenu gaulois par un glissement linguistique - galus - galia -, eul ou terrassant l'aigle allemand. La croix qui marque certains monuments fut un sujet de polémique. La croix de guerre (alliance de la foi et la bravoure) permet de déjouer la loi du 9 décembre 1905 (séparation de l'église et de l'Etat), qui interdit « d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quel qu'emplacement que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des sépultures dans les cimetières ». A cela s'ajoute tout le « bric-à-brac patriotique » que l'on peut commander sur catalogues, croix, palmes, médaillons de poilu, branches d'olivier, de chêne, guirlandes, couronnes, épées sculptées dans la pierre ou le métal. Le réalisme de la mort difficile à assumer, s'en trouve d'autant repoussé.

VIVRE A ST. ESTÈPHE
C'est un lieu paisible entre l'estuaire, l'océan et la foret .

Les hameaux

La commune de St. Estèphe est composée de plusieurs hameaux dont vous trouverez les origines ci-dessous.

Saint-Corbian

Hameau le plus au nord de Saint-Estèphe. Il est traversé par la route départementale n°2, et comporte 4 rues : le chemin de Domino, la rue du pigeonnier, la rue de Pigot, et la route du vieux moulin (rd 2).
Un magnifique pigeonnier ancien (rue du pigeonnier...) et une fontaine (en bas de la rue de Pigot) sont les principaux attraits de ce village, situé sur des sols de types graveleux , puis sables graveleux et calcaires argileux. Saint Corbian est séparé de Saint Seurin de Cadourne par le chenal de la Calupeyre, qui se prolonge jusqu'à Saint Germain d'Esteuil et par lequel on peut accéder jusqu'au site gallo-romain de Brion, qui serait peut-être la fameuse Noviomagus.
Le nom « Saint-Corbian », quant à lui, fait peut-être référence à un saint qui n'existe pas. Corbian serait en effet une déformation de Colomban, qui était un saint irlandais du VIe siècle, qui a évangélisé la Bretagne.
Son nom aurait été choisi dans notre village en référence à Saint Clair, auquel le Médoc était particulièrement attaché, et qui fut le 1er évêque de Nantes, d'où, là encore, une référence certaine à la Bretagne.
Une autre hypothèse peut être formulée pour l'origine de ce nom : Corbian peut en effet venir de courbian, qui voudrait dire « fin des marais ». Saint-Corbian étant situé sur la dernière croupe avant le palus, cette solution reste plausible.

Pez / l'Hereteyre /le Paluda

Pez est un hameau traversé par la route départementale n°2, et qui compte 2 rues : la rue de la croix de Pez et la route des ormes, ainsi que la place des bouchers. Pez signifie pied (pès). Le pied romain mesurait alors 4 palmes et 16 pouces (0,296 m).
L'Hereteyre est un hameau qui relie, depuis Pez, le Paluda puis Aillan, par la route de l'Hereteyre. Ce mot, qui vient de l'occitan, signifie très certainement « le ferrailleur », ou quelque chose d'avoisinant.
Pez, comme l'Hereteyre et le Paluda, sont situés sur des sols calcaires et calcaires argileux.

Canteloup / Picard

Canteloup (l'endroit où chante le loup en occitan) est un hameau situé près du Bourg et qui, comme Picard, est traversé par la rd 2 E3. Celle-ci se nomme alors la route des châteaux, pour devenir par la suite la rue de la Mairie. On peut également traverser, à Canteloup, le chemin des érables, le chemin de l'ormeau et la rue des écoles, et à Picard l'impasse Picard, le chemin de la Lambette, la route de la Lambette, le chemin du Comte, le chemin de Fontaugé et le chemin de Papounan.
Ces hameaux sont situés sur des sols de type graveleux. La Mairie de Saint-Estèphe se trouve à Canteloup. Il s'agit de l'ancien Château Canteloup, cru particulièrement réputé dès le Moyen-Age, et racheté dans les années 50 par la municipalité, La famille Canteloup a été fort célèbre au XIVe siècle : Arnaud de Canteloup, cousin du Pape Clément V, était ministre des finances de la papauté. L'école primaire est également située à proximité de la Mairie depuis 1957.

Lavillotte / les Pradines / Troupian

Les Pradines, puis Troupian et enfin Lavillotte sont les 3 hameaux situés les plus à l'ouest de Saint-Estèphe. Ils relient Laujac à la route de Vertheuil, et les rues qui traversent ces lieux-dits sont la route de Lavillotte, la route de Saint-Marc, le passage de Lavillotte et la route des Pradines. Ces hameaux sont situés sur des terrains de type calcaire sableux et argilo sableux.

Laujac / Coutelin / la Mouleyre / Primoula

Laujac, situé à l'ouest de Leyssac, est un hameau situé sur des sols sableux et argilo sableux. Il est traversé par la rue de Laujac, la rue Serpentine, l'impasse Seguin, et le chemin du Poumarin. Laujac est bordé par la Mouleyre (qui signifie la meunière en occitan) et Primoula, dans lesquels passent la route de la Mouleyre et le chemin de Primoula, qui sont les rares hameaux boisés de la commune.
Coutelin est, avec l'Hôpital de Mignot, le point le plus haut de la commune. Culminant à 30 mètres, Coutelin est composé de sols calcaires de l'oligocène. La route de Coutelin relie Aillan à Cissac, en traversant la D204.

L'Hôpital de Mignot

L'Hopital de Mignot est un hameau de Saint-Estèphe qui comprend la rue Marcel Verdier, la rue Edouard Dupuy et le chemin Teytaut. Situé au sud-ouest de la commune, il touche Cissac et se situe dans le prolongement du Cendrayre, juste avant Coutelin, et culmine à une hauteur de 30 mètres.
Au niveau lithologique, l'Hôpital de Mignot est situé à la jonction de nombreux terroirs différents, ce qui fait que dans le même petit hameau, on peut trouver aussi bien une formation argilo sableuse, que des marnes et argiles de l'oligocène, des calcaires en bancs massifs, des marnes et calcaires lacustres, des calcaires argileux ou des sables de fond de vallée.
Le nom de l'Hôpital de Mignot, quant à lui, proviendrait des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (qui se sont appelés par la suite ordre des chevaliers de Malte), chevaliers rivaux des Templiers. Une chapelle avait été bâtie par leurs soins (c'est d'ailleurs elle qui portait le nom d'Hôpital de Mignot), avant d'être détruite au XIXe siècle. Ils faisaient office de « secouristes » afin de venir en aide aux voyageurs qui naviguaient.

Le Bourg / Roubaneyre / le Port

Le bourg est bien évidemment le point central de la commune. Situé sur une hauteur, il comporte les rues suivantes : l'avenue de l'estuaire, la rue des vignerons, la rue de Ségur, la rue Maurice Gorry, la rue du Levant, la rue des 4 vents, la rue de Capbern, la rue de la tonnellerie, la rue de Calon, la rue des Plantiers Roses, la rue du Maquis de Vignes Oudides, la rue Michel Audoy, la rue des martyrs de la résistance, la rue du 19 mars 1962, la rue de la liberté, la rue du 11 novembre 1918, la rue du commerce, l'impasse Robert, ainsi que la place des anciens combattants (place de l'église).
Le principal attrait du bourg de Saint-Estèphe est son église. Bâtie sur les murs de la vieille église romane du IXe siècle, dont il subsiste encore certaines ouvertures, l'église Saint-Etienne a été reconstruite à partir de 1764, sous les ordres de l'abbé Marc-Antoine Lalanne.
Le clocher a, lui, été édifié vers 1855, et les orgues terminèrent l'installation en 1892. Elle est somptueusement ornée (retables, tableaux, etc.), dans un style baroque qui en fait un édifice reconnu comme l'un des plus beaux de toute la région.
Le cimetière, situé à proximité du stade, à la sortie du bourg, est lui aussi considéré par les professionnels comme l'un des plus beaux de toute la Gironde. Il n'est pas rare que des touristes viennent visiter ce lieu.
Roubaneyre est certainement le quartier le plus récent de la commune. Composé de 3 rues, la rue du merlot, la rue du malbec et la rue du cabernet, il regroupe environ 70 maisons bâties en 1970. Celles-ci ont été construites au départ dans le but de loger les ouvriers de la raffinerie Shell, située à cheval sur les communes de Saint-Estèphe et Pauillac. Le nom Roubaneyre viendrait peut-être de Romaneyre, « chemin des pèlerins pour Rome ». On sait en effet que Saint-Estèphe était jadis un lieu de passage, voire de départ, fréquenté pour les pèlerinages en partance pour Saint Jacques de Compostelle et même pour Rome.
Le Port, quant à lui, a aujourd'hui cessé toute activité maritime. Il a pourtant été, il y a près d'un siècle, un lieu particulièrement vivant. En effet, le transport du vin se faisait jadis le plus souvent par bateau, ce qui faisait de ce lieu le centre névralgique de la commune. Le port de Saint-Estèphe abrite chaque année une foire, et ce depuis plusieurs siècles. L'origine de cette foire fut le passage, chaque année, des pèlerins pour Saint Jacques de Compostelle, ce qui a attiré de nombreux marchands. La « Foire de la Chapelle » a ainsi été créée, et ainsi nommée en référence à la Chapelle du port, aujourd'hui privée, mais qui était jadis l'une des églises de la commune, appelée Notre-Dame-Entre-Deux-Arcs, et qui a été utilisée comme telle jusqu'au XVIIe siècle. Elle a été détruite au XVIIIe siècle, afin que ses pierres servent à bâtir l'actuelle église, et il ne subsiste aujourd'hui qu'une petite chapelle. Sa notoriété fut acquise essentiellement après le départ des anglais de Guyenne, car il était alors interdit aux navires marchands anglais de remonter l'estuaire au-delà de Notre-Dame-Entre-Deux-Arcs, et ils s'arrêtaient donc à Saint-Estèphe pour se rapprocher au maximum de Bordeaux.

Brame Hame / La Marquette

Brame-hame signifie en occitan « qui crie famine ». Situé sur un sol de calcaires argileux et marnes, ce hameau est traversé par la rue de Brame-Hame. Celle-ci devient ensuite la rue de la Marquette, et traverse le hameau du même nom pour rejoindre Laujac. Brame-Hame et la Marquette, mis à part les deux rues sus-citées, ne comptent que le chemin de Taste et la rue du Long Regat (longue rège de vigne en occitan).

Leyssac / le Cendrayre

Leyssac est le second bourg important de la commune. Traversé par la route départementale 2, appelée ici rue du Médoc, ce hameau comprend l'impasse du bois, le chemin des terres, le chemin de Saingot, le chemin du bois de Leyssac, la rue des tilleuls, le chemin du ballon, la route de Poumeys (lieu planté de pommiers en occitan) et le chemin de la garenne. Situé sur un terroir de type graves et argilo calcaire, Leyssac est situé sur une nappe phréatique qui s'écoule en direction du Bourg.
Jadis, ils étaient les villages rivaux : chacun avait ses commerces, chacun avait son école, chacun avait son comité des fêtes, et donc sa fête du village (le 1er mai au bourg, le 15 août à Leyssac) et son bal.
Si le bourg avait son église, Leyssac avait sa chapelle, et il fut même une époque, au début du XXe siècle, où Saint-Estèphe avait deux clubs de foot : les cabernets, l'équipe paroissiale, et l'union sportive, l'équipe communale. L'une avait son terrain à Leyssac, l'autre à Saint-Estèphe.

Le Cendrayre, quant à lui, est un hameau qui se situe juste derrière Leyssac. Il comporte la route de Saint-Affrique, la route de la grazaqueyre (en occitan, endroit où se situait un étang à grenouilles -grassac= grenouille-), et l'impasse Maurice, et est constitué de sols essentiellement argilo-sableux.

Blanquet / la Gare

Blanquet (que l'on doit, à l'origine, prononcer « Blanquett »), est situé à l'entrée du village, sur la route départementale 2 (Route de Blanquet). Ce hameau est traversé par la route de la Barreyre, la rue du Chasselas, le chemin du Mounicat et le chemin de Harinet.
Le terroir de Blanquet est constitué, à l'entrée, de calcaires argileux de l'éocène, puis de sables graveleux, et enfin de graves.
La gare, quant à elle, est désaffectée depuis plusieurs années. Le hameau de la gare comprend la rue de la gare, qui débouche sur la rd2, pour devenir de l'autre côté le chemin de Bocq.

Marbuzet / German

Marbuzet et German forment, en gros, un seul et même village, composé d'une partie « haute » (Marbuzet), et d'une partie « basse » (German). Ce hameau comporte la rue du 8 mai, la rue Mac Carthy, le chemin du bois Rousseau, le chemin de la fontaine, l'impasse German, la rue Paul Amilhat, la rue Saint Vincent, l'impasse Ginestet, la place Ginestet, et le chemin de la Prade. Marbuzet compte parmi ses attraits une magnifique fontaine en pierre, au bout du chemin de la fontaine. Le nom de Marbuzet vient très certainement du latin « marga », marne, et de « buxea », entourée de buis. Les sols de Marbuzet sont composés, en majeure partie, de graves et d'argilo-calcaire.

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